Nouveau coach de l’équipe nationale de beach soccer en remplacement de son collègue Ngalla Sylla parti au Maroc, Mamadou Diallo évoque ses ambitions sur le banc des Lions.
Coach, vous venez d’être porté à la tête de l’équipe nationale de beach Soccer. Qu’avez-vous ressenti ?
Je suis content d’être à la tête de cette sélection mais je pense que c’est presque la même chose qu’avant. Parce qu’entre moi et Ngalla Sylla (désormais ex-entraîneur de l’équipe), il n’y a pas de différence. Par contre, il y a une autre responsabilité pour moi portant sur le fait que je suis porté à la tête de cette sélection. Et cela me motive davantage à faire plus afin de confirmer les résultats que nous avons obtenus dernièrement.
Quels seront les défis à relever ?
Ma première ambition est de maintenir l’équipe, le groupe, améliorer le travail et, s’il y a des choses à rectifier, le faire. Se préparer davantage pour les prochaines échéances afin de confirmer le titre de champion d’Afrique. Ça ne sera pas facile. J’avais échangé avec Ngalla la prochaine Coupe d’Afrique on s’est dit que ce sera la plus difficile parce que beaucoup d’équipes, qui n’avaient pas pris part à la dernière compétition, vont revenir. C’est le cas du Nigeria qui, désormais, dispose d’un championnat. Le Mozambique, finaliste de la dernière CAN à Saly, est le pays hôte. Elle a montré ses capacités lors de la Coupe du monde. Les Îles Seychelles aussi sont de retour dans la compétition. Mais, même si cela ne sera pas facile, on y sera pour défendre notre titre.
Avec Ngalla, vous avez porté cette équipe au sommet. Cette nomination ne sera-t-elle pas une pression pour vous ?
Je pense que ce sera la continuité avec ma nomination. Ça ne sera pas facile pour moi de remplacer est mon frère Ngalla. Parce que c’est un entraîneur expérimenté et qui a beaucoup de qualités. Tactiquement, il est fort. Et notre duo était vraiment top. C’était une sorte de complémentarité entre nous deux. Et même si on n’est pas pareil dans l’absolu, je pense que je vais continuer ce qu’il avait déjà mis sur place et le pérenniser.
Dans cinq mois, ce sera déjà la CAN 2022 au Mozambique. Comptez-vous renforcer ce groupe déjà en place ?
Effectivement, dans cinq mois, on va jouer la Coupe d’Afrique et le temps est très court. On va maintenir le même groupe. Mais il faut préciser également que la porte n’est pas fermée et on va essayer de nous renforcer. Les défis à relever sont nombreux, il s’agira d’abord d’aller en finale de CAN afin de se qualifier en Coupe du monde et y faire le meilleur résultat possible. Mais avant de parler de Coupe du monde nous avons cette CAN à jouer. Et il nous faut d’abord gagner la CAN au Mozambique pour conserver notre statut de n°1 en Afrique.