CAN 2023 : la CAF évoque l’idée d’un report

Compte tenu de la situation météorologique et des fortes pluies en Côte d’Ivoire à cette période de l’année, la Confédération africaine de football songe sérieusement à l’idée d’un décalage de la CAN 2023 à des dates où la météo sera plus clémente.

Prévue pour se tenir initialement du 23 juin au 23 juillet, la tenue de la CAN 2023 aux dates prévues est toujours remise en question. Comme annoncé par Sport News Africa, la Confédération africaine de football pourrait prochainement annoncer un report de la compétition à janvier 2024, lors de sa prochaine Assemblée générale, le 10 août en Tanzanie. Une thèse qui prend du poids depuis la sortie de Veron Mosengo-Omba. Dans un entretien accordé à Le Monde, le secrétaire général de l’instance a pour la première fois envisagé un décalage de la compétition.

Un report car la Côte d’Ivoire ne serait pas prête ? Non, plutôt en raison des conditions météorologiques. Les dernières pluies diluviennes qui se sont abattues en Côte d’Ivoire et les inondations qui s’en sont suivies laissent les membres de l’instance penser qu’il sera difficile d’organiser la CAN 2023 dans de bonnes conditions aux dates prévues. « Selon nos données, il a déjà plu 903 mm d’avril à juin sur Abidjan, alors même que la saison des pluies n’est pas encore terminée », a indiqué Anthony Mocaër, responsable de HD Rain Côte d’Ivoire, une start-up française, spécialiste des prévisions météo qui collabore avec l’agence météorologique ivoirienne Sodexam.

Des données qui font penser aux dirigeants de la CAF qu’un décalage de la CAN 2023 n’est plus à exclure. « On envisage de décaler la compétition », a de son côté concédé le secrétaire général de la CAF. De quoi mettre l’instance face à un choix crucial entre maintenir la compétition aux dates prévues, et se risquer à la voir être mise à mal sur et en dehors des terrain pour les fortes pluies, ou alors décaler à janvier 2024, et en revenir à l’éternel bras de fer avec les clubs européens pour libérer les joueurs. Si du côté du Caire, l’heure est encore à la temporisation, cette sortie du secrétaire général donne le ton en vue de l’Assemblée générale du 10 août, durant laquelle une décision finale devrait être prise.