Quelles difficultés avez-vous connu pour vous faire une place dans le circuit professionnel ?
Je me suis fait une grave blessure en arrivant au FC Metz qui m’a vraiment freiné. Après m’être fait les croisés, je suis bien revenu mais à l’époque le club a mis en avant d’autres jeunes, ce qui est normal. Je suis pourtant revenu mieux que ce le club espérait. Le coach me prenait pour des matches amicaux, sans me donner ma chance en championnat. Ca me frustrait beaucoup. Je suis parti en janvier 2014 alors que j’étais encore sous contrat. Je me sentais prêt pourtant. Je pense qu’à l’époque je n’étais pas forcément bien conseillé et j’ai résilié. J’aurais pu faire d’autres choix peut-être…
Vous êtes passé par plusieurs pays ensuite, dont le Luxembourg, à la Jeunesse d’Esch (2014)…
C’était juste pour finir ma saison. J’avais besoin de jouer, de m’exprimer. Prouver que j’étais le même joueur. Ca a duré quatre mois. Après je suis rentré en France. Par la suite, j’ai vécu d’autres expériences à l’étranger, tel qu’en Slovaquie (FK Senica, 2018-19). Quand on est ici en France, on est un peu fermés. Quand on sort, on découvert plein de choses. Là-bas, j’ai été agréablement surpris. Je pourrais le refaire. En Europe de l’est, les pays sont sous-estimés alors que ce sont de beaux championnats. Pareil pour l’Angleterre, mais j’y reviendrais.
Quand vous vous êtes aventuré en Angleterre la saison d’avant (Oldham, 2019-20), était-ce pour vous rapprocher de votre meilleur pote ?
Après la CAN 2019, je suis parti en Angleterre. Comme beaucoup de footballeurs, je rêvais de découvrir ce football. C’est différent ! C’est une aventure à vivre. Le point positif, c’est que Sadio était proche. Moi j’ai signé à Oldham Athletic, près de Manchester. Et Liverpool est à 45 minutes. Du coup, on a habité ensemble. C’était un plus parce qu’on s’entend tellement bien. On se remontait le moral, on s’est soutenus durant cette saison 2019-2020. Au quotidien, on redevenait des gosses de cinq ans. Quand je suis parti d’Angleterre, un dirigeant de Liverpool m’a dit : “Reste !” Cette saison-là a été très belle pour chacun d’entre nous, malgré qu’elle ait été coupée par la Covid.
Et la sélection nationale dans tout ça, vous qui êtes un Ecureuil depuis 2014 ? (Il a notamment disputé la CAN 2019 en Egypte, avec un match contre le Sénégal de Sadio en huitièmes)
J’y étais tout dernièrement en novembre pour la double confrontation contre le Lesotho en éliminatoires de la prochaine CAN. On a gagné chez nous et fait nul chez eux. Michel Dussuyer fait appel à d’autres joueurs qui évoluent en National, comme moi. A moi d’être performant pour y rester.»
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