Frère à Abdou-Lakhad Diallo (PSG), Ibrahima est l’une des grosses révélations de la saison écoulée, sous les couleurs de Brest. Le sénégalais d’origine est annoncé sur le départ depuis deux saisons, mais il ne se prend pas la tête, a-t-il confié aux journalistes de Télégramme.
Pour ce qui est de son avenir au Stade Brestois, où il lui reste trois ans de contrat (Ndlr : jusqu’au 30 Juin 2023), Ibrahima Diallo ne sait pas encore s’il revêtira la tunique rouge et blanche la saison prochaine.
« Je vais répondre que je ne sais pas. », dit-il a nos confrères en souriant. Je suis toujours à Brest, physiquement, mentalement, je suis concentré sur Brest et rien n’a changé dans mon état d’esprit. Après, comme l’a dit le directeur sportif (Grégory Lorenzi), si une offre arrive, le club l’examinera et je l’examinerai, et on discutera. Mais, pour l’instant, je suis content d’être à Brest et j’ai la même envie », précise l’international espoir français.
Très convoité, le sénégalais d’origine ne s’emballe pas. Il dit prendre son mal en patience et suit la logique des choses. « Cela ne change rien à mon état d’esprit. Je ne me suis jamais dit, c’est cet été que je pars ! Je vis les choses comme elles viennent, je ne me prends pas la tête, surtout. Ce n’est pas comme si je voulais partir absolument », ajoute-t-il.
Dans ses explications, l’ancien monégasque soutient que la question mercato n’est décidément pas fâcheuse comme le rapporte Télégramme à qui il a accordé une longue interview. « Non, ça fait partie de mon métier, je suis un jeune joueur, j’ai fait des bonnes performances qui m’ont permis d’être dans cette situation-là, je me doutais qu’il y aurait des rumeurs, des choses à sortir. J’ai de très bonnes relations avec la direction, le staff, je ne vois pas pourquoi ça finirait mal. », pouvait-on lire.
Par rapport aux offres, le probable international sénégalais précise que « tout le monde serait au courant », si un accord concret avait été signé. Et pour ce qui est d’un bras de fer entre lui et son actuel club, il rappelle que cela ne se réaliserait pas. « Je ne pense pas, ça s’est toujours bien passé depuis que je suis à Brest. C’est pour ça que je suis revenu après. J’ai de très bonnes relations avec la direction, avec le staff, donc je ne vois pas pourquoi ça finirait mal, tout simplement ».
Malgré les nombreuses convoitises, Diallo se prépare au cas échéant. Si jamais il ne parvient pas à partir, restera-t-il à Brest, se demande-t-on ? « Si c’est la meilleure option, forcément, j’aurai le sourire aux lèvres en restant ». L’on se souvient de son départ annoncé à Leicester la saison écoulée, où Grégory Lorenzi avait signalé qu’un accord avait été négocié pour permettre un départ cet été si jamais ne cela se présentait, lui rappellent nos confrères. Sans langue de bois, Ibou a tenu à expliquer le pourquoi. « A ce moment-là, je voulais connaître son point de vue : savoir si, le jour où une opportunité se présentait à saisir pour moi et pour le club, est-ce qu’il me garderait ou me laisserait partir. Je voulais être fixé, et il a été clair. », confesse-t-il.
Arrivé d’un prêt à Brest juste après ses années de formation, Ibrahima Diallo semble être conscient de ce que lui a apporté l’ancien club d’Omar Daf et de Basile de Carvalho. « Comme tout jeune joueur. A mon âge, ce serait bête de dire que je ne peux pas viser plus haut. Sans manquer de respect au club, c’est une étape parce que je veux aller plus haut ! Je m’entends très bien avec Haris (Belkebla), et j’aime beaucoup jouer avec lui. », lit-on.
Toutefois, son rêve est de jouer les coupes d’Europe (Ndlr : Champions League, Europpa League) « comme n’importe quel joueur », dit-il avec le sourire. Après une première expérience dans l’élite française, Diallo a mesuré la valeur du championnat français, stoppé après la propagation du Coronavirus.
Sa saison « était tronquée, c’est comme ça ! J’ai découvert la Ligue 1 comme je devais la connaître, je le prends comme ça. Je ne fermerai pas la porte à une offre extérieure juste par rapport à cette première saison de Ligue 1. », note le frangin à Abdou Diallo du PSG avec qui il est souvent comparé. « On n’aime pas trop se projeter… Mais on sera déterminés, j’espère que pour lui ça se passera mieux que l’an dernier (le défenseur central a connu plusieurs blessures et n’était pas titulaire au PSG, NDLR). On se suit, on s’appelle. »
En bon frère, il n’hésite pas à demander des conseils à son ainé, dit-il à Télégramme. « Si je veux des conseils sur mon métier, c’est la première personne que je vais voir, j’ai confiance. Après, j’ai ma carrière à prendre en main, mes choix à faire, car je n’aurai pas la même carrière que lui », conclu le sénégalais d’origine.
