Les dirigeants de l’ASAC Ndiambour ont dénoncé, mardi à Louga, les incriminations de la Fédération sénégalaise de football (FSF) à l’encontre de leur club, suite aux incidents survenus dimanche, à Louga, lors du match contre le Jaraaf de Dakar.
Lors de cette rencontre ayant opposé le Ndiambour au Jaraaf de Dakar, des affrontements ont opposé les supporters des deux équipes, sur les gradins. Des membres des staffs techniques des deux clubs en sont également même venus aux mains.
A la fin du match, certains d’entre eux ont balancé des sachets d’eau et des pierres en direction des arbitres.
Lundi, la Fédération sénégalaise de football (FSF) a adressé une lettre aux ligues, clubs et acteurs du football pour condamner “les graves débordements” qui ont émaillé la rencontre et les attaques des supporters contre l’arbitre du match et l’entraîneur du Jaraaf.
Elle promet de veiller “aux côtés de la Ligue professionnelle à ce que les responsabilités soient rapidement situées à partir des rapports des officiels du match et que des sanctions exemplaires et dissuasives soient prises contre les fautifs”.
’’On présente le Ndiambour et la ville de Louga comme des fauteurs de violence. Nous voudrions nous offusquer officiellement contre cette lettre circulaire de la Fédération sénégalaise de football’’, a dit le vice-président du Ndiambour chargé du volet juridique et judiciaire, Sidy Seck.
S’exprimant lors d’une conférence de presse, M. Seck estime que pour incriminer une partie, il faut prendre la précaution de l’entendre sur les faits qui lui sont reprochés.
“Nous regrettons la démarche qui a été empruntée et qui montre que la fédération, dans cette affaire, n’a pas une démarche équidistante des parties”, a-t-il insisté.
“Nous voulons protester énergétiquement et attirer l’attention des autorités de la Fédération sur ce qu’elles font. Le Ndiambour ne saurait accepter une politique de deux poids, deux mesures”, a averti le vice-président du Ndiambour chargé du volet juridique et judiciaire.
Il rappelle que d’autres incidents plus graves se sont produits à Louga, sans que la fédération réagisse dans ces cas-là.