Après une saison de feu aux Voltigeurs de Chateaubriand, Babacar Lèye signe son premier contrat professionnel sous les couleurs du Football Club de Nantes. Une signature qui récompense les exploits du fils du technicien sénégalais qui vient de faire monter son club en National 2.
Après la pluie, c’est le beau temps et le travail du sénégalais vient d’être récompensé après une saison bien réussie. Né dans une famille de sportif, Babacar Lèye (20 ans) voit les exigences de son père, son coach aux Voltigeurs de Chateaubriand, se faire récompenser avec un contrat pro d’un an (+1 en cas de maintien de la N2), annonce son club. J’allais toujours voir mon père au football, mon frère faisait aussi du foot donc ça a été une évidence. Quand j’étais petit j’amenais toujours un ballon avec moi à l’école et je jouais tout le temps. », dit-il lors de sa signature via le site internet des Voltigeurs.
« En signant professionnel ça m’a touché car je me suis dit que tous les jeunes peuvent y arriver. Ce n’est pas parce que tu n’es pas passé par un centre de formation que tu ne peux pas signer professionnel un jour, si tu continues de travailler, de te donner les moyens tu y arriveras. », a fait savoir Babacar Lèye dans les lignes du site de son désormais ancien club.
Étincelant avec les Voltigeurs, Babacar, entraîné par son père, Papy Lèye, a marqué 20 buts dont 11 buts en 11 matches de N3 cette saison, 9 réalisations en Coupe de France et 7 passes décisives. De quoi taper dans l’œil des dirigeants nantais et être fier aussi. « Je suis très fier et très content, le club va énormément me manquer mais je serais toujours là autour des terrains, dès que je serais disponible je viendrais voir les matchs, les copains…
Je ne serais jamais loin de Chateaubriand, je serais toujours là. », poursuit-il, avant de nous rappeler qu’en tant que personne je suis quelqu’un de très sociable, je ne me prends pas la tête. ». En tant que footballeur je pense que c’est la persévérance, la rigueur, je suis toujours exigeant avec moi-même et je n’aime pas perdre, je fais toujours tout pour gagner. », conclu-t-il.
Pour le représentant du FC Nantes, Mathieu Bideau « Babacar n’est pas un attaquant égoïste, il aime la profondeur et c’est rare. Mais surtout, il a un environnement sain autour de lui, explique le responsable du recrutement pour le centre de formation des Jaune et Vert. Jeff Viol, le président et son père, Papy Leye, connaissent le foot. On sait qu’à la maison, il entendra un discours similaire à celui que l’on tient. Ils sauront lui dire ce qu’il n’a pas forcément envie d’entendre.», dit-il dans les lignes d’Ouest-France.