Le jeune milieu de terrain du FC Sochaux est l’une des grosses satisfactions du club en ce début de saison. Il n’a pas encore 20 ans et s’affirme de plus en plus comme un élément important de l’équipe.
Rassoul Ndiaye a bien pris son envol en Ligue 2. Et pourtant, il a bien pris le soin, petit à petit, de faire son nid. Le Bisontin de 19 ans (il en aura 20 le jour du déplacement à Bastia, le 11 décembre) a grandi à l’école du Racing Besançon « et je suis arrivé ici, au centre en 2014 ». Ici, au FCSM où il est couvé par les techniciens sochaliens et donc par Omar Daf, bien sûr. Le jeune Franco-Sénégalais a déjà eu droit au maillot bleu de l’équipe de France U16. « Pour la suite, on verra. On verra si on m’appelle avec le Sénégal… Aujourd’hui, ce qui m’intéresse, c’est le club ».
Et le match contre Nîmes : « On a manqué l’occasion de marquer 3 points contre Quevilly et Nancy ; il faut qu’on les rattrape maintenant ». C’est ce qu’on retiendra de l’approche, sans détour, du match de ce week-end. Pour le reste, Rassoul se livre un peu plus quand il s’agit de parler de lui : « Vous dites que c’est l’éclosion pour moi ; mais ça fait un petit moment que je joue. C’est vrai, je dispute plus de matches maintenant. J’ai travaillé en salle et sur le terrain pour essayer d’être plus performant dans le profil de joueur ‘‘box to box’’, comme on dit. Et pour le moment, ce qui va bien, c’est qu’on se complète bien avec Ousseynou (Thioune). On sait qu’on ne doit pas monter les deux en même temps (sourire) ».
« Je ne suis pas quelqu’un qui pète les plombs ».
Et quand on lui parle de sa frappe, il embraye vite : « Oui, c’est vrai que j’ai une bonne frappe. Mais on me dit parfois que je suis trop gentil. Parce que je préfère peut-être faire une passe que tenter ma chance ». Ça viendra parce que « je pense que j’ai gagné en maturité avec les matches. Le but marqué à Guingamp fait partie des choses qui font progresser dans l’assurance », dit-il encore. Calmement. « Je ne suis pas quelqu’un qui pète les plombs ». On confirme. « Mais il faudrait que je sois plus méchant, plus malin défensivement ».
Au fait, Rassoul Ndiaye a-t-il des modèles ? « Avant, j’admirais Iniesta et Yaya Touré. Aujourd’hui, plus Modric et Verratti ». Du beau monde…
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