Sochaux : Thioune, Diop, Paye, Diédhiou, Sané au chômage partiel

La période de confinement causera de lourdes conséquences dans le football. Forcés à mettre aux arrêts les championnats, les clubs de football comme le FC Sochaux, suspendu puis « blanchi » l’année dernière par la DNCG deviennent en peu plus « fragiles » face aux dépenses économiques.

« C’est tendu, financièrement je ne vous cache pas que l’on perd de l’argent comme tous les clubs. Mais contrairement à d’autres clubs qui peuvent se retrouver dans une situation catastrophique, nous, ça ne va pas tuer le club ! On fait partie de ces clubs qui vont survivre à ce véritable krach du monde sportif (…). », a expliqué le directeur général du club de Omar Daf, Samuel Laurent.

Actuels 14^e de Ligue 1 après 28 journée, Ousseynou Thioune et ses coéquipiers se trouvent dans une situation où leur club doit être un peu plus prudent avec la vigilance du gendarme du football français qui l’avait épinglé l’année dernière, au point de le reléguer en National. Il aura fallu un recours pour que le club de Montbéliard soit « blanchi ». Les scénarios de sortie de crise du football français, à savoir quand et comment on pourra reprendre le championnat, me semblent pour l’heure accessoires, ce sont des paroles en l’air. On doit déjà se montrer solidaires de cette crise qui s’abat sur nous et mettre le football de côté. », résume-t-il.

 « Nous avons accordé deux semaines de congés payés à tous les joueurs, au staff, ainsi qu’aux autres secteurs du club pendant les deux premières semaines de confinement”. Cette décision s’est imposée d’elle-même pour les joueurs notamment, pour anticiper une trêve plus courte dans l’éventualité d’une reprise de la compétition avant le mois de juin.

Mais surtout, « comme la situation de confinement va durer dans le temps” ajoute Samuel Laurent “nous n’avons pas d’autre choix que de passer au chômage partiel à partir de ce mois d’avril » se justifie le dirigeant sochalien. « Ce sont des économies pour le club (d’autant que ces salaires sont en grande partie pris en charge par l’Etat), mais cela reste accessoire » note Samuel Laurent dans France Bleu où il est noté que le club et le stade Bonal sont fermés, la boutique également. » Sinon, les soutiens de manquent pas du côté des Lionceaux. J’ai aussi dernièrement envoyé un message à Omar Daf pour lui faire part de mon soutient. J’espère que ce sera lui qui fera remonter le FCSM en L1. », a dit Faruk Hadzibegic dans les colonnes d’Ouest-Républicain.

Au micro d’Hervé Blanchard, Mr Laurent ne cache pas son inquiétude. « C’est tendu, financièrement je ne vous cache pas que l’on perd de l’argent comme tous les clubs ». Sochaux n’a plus aucune entrée d’argent depuis la mise en pause de la Ligue 2 le 13 mars dernier. Les droites télés ne sont plus versées, il n’y a plus de billetterie, plus de vente de produits dérivés en boutique « mais contrairement à d’autres clubs qui peuvent se retrouver dans une situation catastrophique, nous, ça ne va pas tuer le club ! On fait partie de ces clubs qui vont survivre à ce véritable krach du monde sportif” affirme le dirigeant sochalien.

Il ne faudrait pas non plus que cette crise s’éternise parce qu’à terme, le budget de la prochaine saison du FCSM pourrait quand même être impacté. Quid également des abonnés, des partenaires et des collectivités ? En attendant, Samuel Laurent le dit haut et fort « les scénarios de sortie de crise du football français, à savoir quand et comment on pourra reprendre le championnat, me semblent pour l’heure accessoires, ce sont des paroles en l’air. On doit déjà se montrer solidaires de cette crise qui s’abat sur nous et mettre le football de côté. » nous rapporte-t-il dans France Bleu.

Si les joueurs de Ligue 2 sont dans une situation où ils ne peuvent pas mettre un coup de pression aux clubs, tel n’est pas le cas en Liga, où Ils disent non au chômage partiel. Les capitaines des 42 clubs sous la houlette de la LaLiga, organe qui gère le football professionnel en Espagne, auraient fait savoir ce samedi qu’ils étaient opposés aux ERTE (Expedientes de Regulación Temporal de Empleo ou Dossiers de régulation temporaire de l’emploi), selon le Mundo Deportivo et la Cadena COPE, rapporte RMC.