Equipe Nationale

Tactique (3-5-2) : Bonjour Aliou Cissé, tu me permets ?

Le Sénégal, déjà qualifié, reste en tête du groupe I des éliminatoires de la prochaine Coupe d’Afrique des Nations Cameroun 2022, malgré son match nul face au Congo. Une rencontre qui a laissé transparaitre quelques lacunes tant sur le plan technique que tactique avec un changement de système que le sélectionneur, Aliou Cissé, compte pérenniser, disait-il en conférence de presse.

Leader de la poule I avec 13 points, le Sénégal, vice-champion d’Afrique, a déjà validé son ticket pour la prochaine grand-messe du football africain prévue au Cameroun. Et, pour aller au-delà des performances de son équipe lors de la dernière phase finale disputée en Egypte, Aliou Cissé souhaite changer de système en adoptant le 3-5-2 au détriment de son 4-3-3 et de son fameux 4-4-2 fétiche.

Un match pas très nul non plus. Mais…

Fervent pratiquant du 4-3-3 et du 4-4-2, Aliou Cissé est subitement réapparu avec un 3-5-2 qu’il avait une fois tenté face à l’Ouzbekistan, en match amical préparatoire de la dernière Coupe du Monde 2018. Un système de jeu que les Lions n’ont presque jamais réussi à maitriser avec harmonie, malgré la valeur intrinsèque assez riche des uns et des autres. Il fallait donc attendre l’avant-dernière journée des éliminatoires de la Coupe d’Afrique face au Congo pour matérialiser ce fameux système qui s’inscrit dans un corps du football dominant.

Après trois re-visualisations de la rencontre, la même conclusion revient : si cette équipe du Sénégal demeure une référence au vu de la qualité intrinsèque d’un Kalidou Koulibaly ou d’un Sadio Mané ou d’un Gana Guèye ou d’un Nampalys Mendy ou d’un Papa Matar Sarr, elle paraît moins rassurante que d’autres, et continue de laisser transparaître quelques faiblesses défensives et offensives, d’où sa possession stérile souvent décriée.

Face aux Diables Noirs, la transmission attaque – défense paraissait lente. Il n’y avait pas assez de joueurs de rupture au milieu de terrain. Faire jouer Nampalys Mendy et Idrissa Gana Guèye dans un système dominant parait un peu contraire aux envies offensives quand on y ajoute un autre milieu de terrain un peu défensif (Pape Matar Sarr).

Nampalys et Gana ont à peu près le même profil, et si le coach demande à ses hommes de jouer dans un triangle de 3-5-2, leurs habitudes en clubs peuvent les rattraper. Et, la formation peut retrouver les deux milieux (Nampalys Mendy et Gana Guèye) de terrain dans la récupération alors qu’à la base, le coach voulait qu’ils jouent avec une seule sentinelle (Nampalys Mendy).

Aliou Cissé semble oublier que le football est une composition de pyramides à différents endroits du périmètre de jeu. Le premier triangle est composé de Nampalys et des deux défenseurs centraux (Abdou Diallo et Ousseynou Ba) à travers une pyramide débout (deux derrière et un devant).

Cette pyramide devient renversante (Ndlr : avec Nampalys Mendy derrière, Pape Matar Sarr et Gana Guèye devant) dès l’instant qu’il s’agit du secteur offensif : c’est-à-dire qu’au lieu qu’il y ait deux joueurs milieux défensifs devant l’axe de la défense, c’est un seul joue derrière (Nampalys), au poste de sentinelle et deux (Gana et Papa Matar) devant lui. Ces deux derniers, dans un football dominant, doivent être des footballeurs à vocation offensive, pas défensive comme ce fut le cas contre le Congo.

N’avait-t-on pas plus de joueurs qui maitrisent le football dominé que le dominant ? Pour réussir ce dernier, le sélectionneur doit dans son 11 de départ, avoir plus de joueurs qui ont pour habitude de garder la balle pour ne pas dire des joueurs qui évoluent dans un système du « football dominant » dans leurs clubs. Pourtant, tout n’était pas mauvais même si la qualité des joueurs mérite que l’équipe ait un jeu plus alléchant que le menu de la rencontre face au Congo.

Faut-il insister sur le 3-5-2 ?

A la question de savoir si est-ce qu’il faut insister avec le système dernièrement adopté a Aliou Cissé, la réponse est bien évidemment positive. Il est bel et bien possible de jouer avec une défense à trois, puisque le Sénégal a les profils capables de répondre à cette tactique, si le sélectionneur trouve la bonne formule bien-sûr.

Jouer à trois défenseurs ne dépend pas des noms, mais de la capacité des joueurs aux profils adéquats à répondre disciplinairement aux normes tactiques qu’exige ce système de jeu qui nécessite de l’engagement, de l’envie, de la concentration, du pragmatisme et du réalisme.

Ce système est plus adapté au 3-4-3 qui est une disposition du football dominant, une tactique qui peut amener les Lions à créer le surnombre au milieu du terrain où il faut gagner la bataille, afin d’avoir plus de joueurs dans la deuxième partie du terrain pour très tôt tuer le match, grâce au réalisme des attaquants.

Le système que semble essayer Cissé devrait se jouer avec des joueurs tactiquement disciplinés et physiquement aux taquets. Car, il se transforme en fonction du répondant de l’adversaire. En attaquant, il peut rester un 3-4-3 ou devenir un 3-5-2, avant de se transformer en 5-3-2 ou rester un 3-4-3 pour contrer les assauts adverses.

Pour bien pratiquer ce système du football dominant, il va falloir que le sélectionneur, Aliou Cissé, place dans son 11 de départ, une majorité de joueurs qui a pour habitude de garder le ballon, des footballeurs qui pratiquent ce football (dominant) dans leurs clubs ou des hommes qui ont une fois assimilé cette tactique de jeu depuis le bas âge. Le cas échéant, tout devient compliqué, car, les habitudes peuvent les rattraper. Et, autant il y a des profils similaires, autant il y a d’autres diffèrent, d’où la richesse de cette sélection. Malheureusement, le Sénégal laisse toujours transparaitre quelques faiblesses.

La défaite face au Maroc : la bonne leçon de football

Les Lions du Sénégal, vice-champions d’Afrique, s’étaient faits battre (3-1) par ceux du Maroc, en amical, au Complexe Moulay-Abdellah de Rabat, après une rencontre pleine d’enseignements au vu du dénouement (Ndlr : le 09 Octobre 2020).

C’était une équipe de Lions de la Teranga en manque d’inspiration qui s’était lourdement faite coiffer par celle des Lions de l’Atlas pour la huitième (8e) fois de l’histoire, après quinze rencontres (Ndlr : 4 victoires du Sénégal) entre les deux nations, en toutes compétitions confondues (Ndlr : équipe nationale A uniquement).

Une énième défaite contre « un grand d’Afrique » qui avait une nouvelle fois révélé les fébrilités défensives et offensives des hommes de Cissé dont les choix ont dernièrement suscité de nombreuses polémiques. Comme contre le Congo, le Sénégal a tenté de pratiquer un football dominant face au Maroc, à la surprise générale.

Un système de jeu qui n’est pas une habitude tactique dans le comportement collectif des sénégalais au niveau de leurs clubs. Le football dominant, de quoi s’agit-il réellement ? Et, pourquoi le « football dominant » au fait ?

Pour un football dominant, il faut pérenniser ce 3-5-2

L’on se demande même ce que c’est le « football dominant » et pourquoi le pratiquer en sélection ? Ce football (dominant) est l’antithèse de celui appelé le « football dominé », le fort du Sénégal (Ndlr : aspirer l’adversaire et utiliser le jeu rapide misé sur les hommes de couloir pour surprendre l’adversaire) ces dernières années, sous Aliou Cissé.

Il s’agit donc de deux systèmes tactiquement différents, mais ô combien importants, que tout spectateur ou consultant ou observateur doit comprendre pour mieux cerner les idées mises en place par les techniciens. En club, la majorité des Lions du Sénégal évoluent dans des systèmes basés sur le « football dominé ». C’est-à-dire des joueurs qui jouent dans les formations dont le maintien est le premier mot d’ordre en début de saison, pratiquant pour la plupart des tactiques basées un peu plus sur la défensive.

Coach Cissé semble ignorer cet aspect, puisqu’il a cherché à miser sur un jeu au sol, sachant que ce dernier n’est pas une habitude pour ses hommes (les titulaires surtout), d’où la lenteur dans la transmission contre le collectif marocain. Le même constat face aux Diables Rouges du Congo, mais avec un peu plus d’amélioration sur le plan défensif.

Pour pratiquer un football dominant, il faut avoir dans son 11 de départ, plus de joueurs qui évoluent dans ce système en club pour mieux l’adopter en sélection. A défaut, avoir plus de joueurs dont les profils répondent au système dominant.

Le cas contraire, le comportement de l’équipe ne sera autre que le résultat de ce que le public a pu constater face au Maroc et même contre le Congo : des Lions qui ont le ballon, mais qui ne savent pas quoi faire avec et qui attendent que les adversaires attaquent pour riposter et procéder par des contres.

Et, c’est ce football que le pays de la Teranga (pays de l’hospitalité) a longtemps pratiqué sous Aliou Cissé, d’où sa montée en puissance ces dernières années, grâce notamment aux individualités de ses hommes de couloir tels que Keita Baldé, Ismaila Sarr et Sadio Mané. La preuve, ce dernier est non seulement le meilleur buteur mais le meilleur passeur également.

Le football a beaucoup de paramètres qui tournent autour de lui et qui font qu’il n’est pas une science exacte. Des fois, on peut constater que la domination du Sénégal ne dure pas. Cela peut s’expliquer par le fait qu’il y ait dans le onze (11) de départ des Lions, plus de joueurs pratiquant le football dominé (joueurs évoluant dans des équipes de maintien ou plus de joueurs qui sont très défensifs dans le cœur du jeu.

Ces derniers, habitués à récupérer et à libérer aussitôt le ballon, peinent à développer un jeu cohérent, puisque ce n’est pas dans leurs habitudes. De ce fait, le sélectionneur doit pouvoir faire un casting de profils adéquats au système mis en place pour plus de fluidité et de cohérence dans la transmission attaque – défense.

La conception du « football dominant et du « football dominé » est ce qui amènent souvent des sélectionneurs à composer la colonne vertébrale de leurs équipes avec, soit, des joueurs évoluant dans le même club ou avec des joueurs issus du même système de formation où des joueurs dont les clubs pratiquent le même type de football (dominant ou dominé) ou des footballeurs qui, au vu de leurs valeurs intrinsèques, sont capables de très vite assimiler le système.

Cette réalité semble encore une fois échapper à coach Cissé qui, à un moment donné, à regrouper beaucoup de joueurs à vocation défensifs au milieu de terrain (Gana, Kouyaté, Pape Cheikh Diop, Joe Lopy) face au Maroc. Ce qui s’est répété face au Congo avec un trio du milieu de terrain composé de Nampalys Mendy, Gana Guèye et Papa Matar Sarr, presque tous des milieux à vocation un peu plus défensive qu’offensive.

Au fait, le jeu de possession que demande le 3-5-2 a pour objectif de maitriser l’espace de jeu, grâce aux positionnements des Lions et aux supériorités numériques créées à différents endroits du périmètre de jeu, notamment au milieu de terrain. Ceci, pour permettre d’influencer les sorties de balle de l’adversaire, afin d’obtenir la maitrise globale du match, rendre plus facile les contres sur les cotés. Un système de jeu que la colonne vertébrale du Sénégal a peiné à matérialiser face au Diables Rouges.

L’équipe du Sénégal est connue comme étant forte sur le jeu long avec ses hommes de couloir assez rapides, vifs, percutant et même décisifs. Une force footballistique volontairement abandonnée par le choix de l’ancien capitaine des Lions comme au soir de la finale de la Coupe d’Afrique avec un milieu à double pivot, pas très inspiré, offensivement.

C’est quoi même un milieu à double pivot ? Est-ce qu’une bonne option offensive ? Il s’agit de ce que Cissé a mis en place face au Maroc avec l’association de deux joueurs devant la défense (Gana Gueye – Cheikhou Kouyaté) dont chacun apportant offensivement à tour de rôle plutôt que se spécialisant dans une tâche offensive ou défensive. Et, il a répété contre le Congo, puisqu’à un moment donné, Gana Guèye et Nampalys Mendy étaient tous les deux dans la récupération alors qu’à la base, il ne devait y avoir qu’une seule personne au poste de sentinelle (Nampalys).

Ce système à double pivot est très défensif et ne peut faire offensivement avancer l’équipe, au vu de ce que demande le 3-5-2. Pour pratiquer le football dominant, les clubs ou sélections ont pour habitude de mettre en place une seule sentinelle devant la défense, afin de permettre aux offensifs de venir prendre la balle à partir de la ligne médiane pour créer le surnombre dans la zone adverse.

A regarder la rencontre face au Maroc, on peut se rendre compte que Krepin Diatta descendait très bas. N’ayant pas de pourvoyeur (s) de balle, il était obligé de venir chercher le ballon aux pieds des défenseurs. Contre le Congo, l’excellent Papa Matar Sarr a tenté de déverrouiller le blocage, mais la mayonnaise n’avait collectivement pas pris. Il s’agira donc pour Cissé d’avoir plus de courage pour insister sur une seule sentinelle pour décanter la situation, puisque les joueurs dont les profils répondent aux normes du 3-5-2 sont bien présents dans la tanière.

Faut-il essayer le « contre-pressing » aussi ?

Vu le comportement des joueurs sénégalais, le système qui s’adapte le plus à leur jeu est le « gegenpressing » voire le « contre-pressing ». Une tactique offensive souvent utilisée par l’entraineur de Sadio Mané en club, Jürgen Klopp. Et, il est bien pratiquable dans un système de 3-5-2.

Offensive, cette tactique s’inspire du Tiki Taka, mais pas dans son entièreté. Elle s’appuie sur une récupération de balle très haute. Mais, elle nécessite également des joueurs offensifs assez rapides, travailleurs, tactiquement disciplinés et bon passeurs.

C’est un système que la sélection nationale de l’Algérie a réussi à mettre en place pour rester invaincu en Afrique depuis l’arrivée de Djamel Belmadi sur le banc. Le contre-pressing repose sur un principe simple : au moment d’enclencher un mouvement offensif, les adversaires ne sont pas tous en position.

Il s’agira donc de reprendre rapidement le ballon et de jouer dans la verticalité pour permettre aux coéquipiers de profiter du désordre temporaire pour obtenir un accès rapide au but adverse. Un système que Cissé pourrait également matérialiser pour mieux préparer la prochaine conquête au Cameroun.

Une défense de zone pour consolider le 3-5-2

Pour une défense plus solide dans ce système de 3(5-2, Aliou Cissé doit opter pour le marquage de zone, afin de rendre imperméable les buts sénégalais, fébriles à chaque fois que l’adversaire pratique un football misé sur le jeu long. Cette stratégie défensive consiste à appeler chaque défenseur des Lions à disposer d’une zone à couvrir, plutôt qu’un adversaire spécifique à marquer. Ce qui rendra un peu solide le secteur défensif des Lions.

Dans ce système, le défenseur sénégalais ne s’occupera que du joueur pénétrant dans sa zone pour éviter les genres de buts concédés contre le Maroc, notamment le deuxième de Youssef En-Nesyri à la 71’ minute de jeu. Cela permettra de conserver également une organisation défensive, un alignement stable et de préserver la mise en place tactique de base comme l’Algérie a pu le faire lors de la dernière Coupe d’Afrique en étouffant les hommes forts adverses lors de chacune de leurs rencontres.

La mise en place de cette stratégie appelle le Lion le plus proche à courir vers le porteur du ballon pour réduire son espace et son temps d’action, ainsi que celui de ses coéquipiers proches est un impératif pour les milieux de terrain sénégalais. Cissé devra donc initier ses hommes du milieu à récupérer la possession, soit directement par une interception, soit indirectement en forçant une mauvaise passe adverse ou en ralentissant la construction adverse. Ce qui a beaucoup manqué face au Maroc, mais un peu amélioré contre le Congo, notamment au niveau de la projection. L’appliquer pleinement rendra possible une animation collective plus fluide.

Doit-on avoir peur de l’avenir de l’équipe nationale ?

Certes, l’équipe nationale du Sénégal était très remaniée. Certes, le Sénégal est actuellement à la première place africaine, soit à la 20e sélection mondiale au classement FIFA Coca-Cola.

Certes, le Sénégal est actuellement le vice-champion d’Afrique, après avoir perdu la finale de justesse, après une énième qualification pour Cameroun 2022. Certes, Aliou Cissé a réalisé des statistiques assez importantes depuis qu’il est sur le banc des Lions.

Certes, ne serait-ce que pour son expérience de compétition, l’équipe actuelle a des joueurs qui ont commencé à jouer ensemble bien avant les Jeux Olympiques de Londres 2012. Mais, est-ce une raison valable pour ne pas s’inquiéter sur la façon de jouer des Lions face aux grandes nations qu’ils n’arrivent presque pas à battre depuis quelques années (Ndlr : la finale de la Coupe d’Afrique face à l’Algérie) ? La réponse est bien évidemment négative.

Déjà, par respect pour la glorieuse incertitude du sport qui reste une science inexacte. Même si les Lions disposent d’un ascendant psychologique certain sur les adversaires de leur poule en éliminatoires de Coupe d’Afrique, force est d’admettre que le renouvellement des générations sera très difficile pour Aliou Cissé, sachant que sa dernière sélection ne rassure non-seulement pas encore les observateurs au niveau du réalisme offensive et de la solidité défense.

Certes, le Sénégal a récemment été jusqu’en finale de Coupe d’Afrique des Nations, mais il faut redoubler les efforts pour ne pas aller vers la perte de vitesse. Quoi qu’il advienne, il faut comprendre que pour que le Sénégal réussisse le système de 3-5-2, il va falloir que Aliou Cissé ose jouer avec une sentinelle et deux joueurs à vocation offensive devant elle.

Le sélectionneur ne doit pas oublier que le football est une composition de triangles à différents endroits du terrain. Le premier triangle est composé du gardien et deux défenseurs (pyramide inversé) centraux, le deuxième : par les deux défenseurs centraux et la sentinelle (pyramide debout). Pour un système de 3-5-2, la troisième pyramide doit être inversé. Donc, il faudra que les Lions joue avec une seule sentinelle et deux milieux offensifs devant.

Cissé devrait normalement demander à sa sentinelle de ne toucher la balle que deux ou trois fois avec deux joueurs devant elle pour former le deuxième triangle, après celle qu’elle compose avec les deux centraux de la défense encore une fois.

Si cette équipe sénégalaise demeure une référence au vu de la qualité intrinsèque d’un Idrissa Gana Gueye, d’un Cheikhou Kouyaté, d’un Kalidou Koulibaly, d’un Krepin Diatta, d’un Nampalys Mendy ou encore d’un Sadio Mané, elle paraît moins dominer son sujet, et laisse même transparaître quelques faiblesses durant ces éliminatoires, où les Lions ont peiné à offrir aux supporters, le football tant souhaité.

Chérif Sadio

Reporter indépendant.

Recent Posts

Mercato : Abdou Diallo sur les tablettes du Napoli

Prêté cette saison au RB Leipzig, le défenseur sénégalais Abdou Diallo pourrait quitter le PSG…

1 an ago

France : Landing Badji fait saliver trois clubs de Ligue 1

Si Edouard Mendy est devenu le meilleur gardien de l’histoire du Sénégal, cela se bouscule…

1 an ago

Demba Mbaye (Coach des U23) : «J’ai une bonne part de responsabilité… »

Demba Mbaye l'entraîneur de l'équipe U23, a analysé la défaite de son équipe, contre le…

1 an ago

Le Sénégal bat le Mozambique et se qualifie à la prochaine CAN

Le Sénégal s'est qualifié pour la prochaine Coupe d'Afrique des nations (CAN) prévue en janvier…

1 an ago

Mozambique – Sénégal en direct : le match en Live !

Le Sénégal se déplace sur la pelouse du Mozambique ce mardi. Suivez la rencontre en…

1 an ago

Mozambique vs Sénégal : Voici le 11 de départ des Lions

L'équipe nationale A du Sénégal va affronter celle de la Mozambique, dans quelques minutes. Ci-dessous…

1 an ago