L’équipe du Sénégal, forte de son vécu, peut s’appuyer sur l’expérience de générations de footballeurs à l’image de légendes, comme El Hadj Diouf et Khalilou Fadiga et réussir une belle coupe du monde au Qatar, a déclaré l’ancien attaquant de l’Australie, Tim Cahill.
“Cette équipe peut compter sur des joueurs talentueux comme Sadio (Mané) [et] gagner [dans] son groupe”, a expliqué Cahill à un groupe de journalistes invités par le comité d’organisation de la compétition.
Premier buteur de l’Australie en phase finale de Coupe du monde 2006, l’attaquant à la retraite qui s’est reconverti dans la gestion du football à la base, estime que l’équipe du Sénégal a l’avantage de pouvoir compter sur des joueurs talentueux et l’héritage d’anciens footballeurs qui ont porté haut le maillot national.
S’y ajoute que “cette équipe, à l’image de plusieurs sélections africaines, jouent un football de très haut niveau”, lequel correspond à une compétition comme la Coupe du monde, a ajouté l’Australien.
“Il faut savoir faire des calculs au premier tour et avancer au fur et à mesure”, a-t-il estimé, soulignant que durant cette coupe du monde les conditions seront réunies pour voir du grand football.
“Les favoris naturels, le Brésil, l’Argentine et l’Allemagne et même la France seront là, mais ce sera une compétition ouverte où tout le monde pourra jouer sa partition”, a-t-il dit.
Il déclare que le Qatar, pays organisateur, doit penser au premier but, au premier point et à une première victoire dans cette compétition.
Sa première phase finale ne sera pas facile, a-t-il prédit, relevant néanmoins que ce pays dispose d’un bon groupe avec de fantastiques footballeurs. Il lui faudra toutefois “mettre certaines choses en place pour que d’autres générations puissent s’appuyer là-dessus et avancer”, a-t-il suggéré.
En plus du Qatar, le Sénégal sera opposé en phase de groupe aux Pays-Bas, son premier adversaire, et l’Equateur, qu’il va rencontrer pour son dernier match dans ce groupe.
L’Australien, également ambassadeur de la Coupe du monde 2022, estime, à l’image de Samuel Eto’o, que les choses ont changé pour les sélections africaines, qui “jouent du très haut niveau”.
“Elles peuvent avoir des ambitions légitimes à cette compétition et j’ai eu la chance de voyager en Afrique récemment, plus précisément au Liberia, il y a du talent partout”, a-t-il dit aux journalistes lors de la visite du stade Al Janoub d’Al Wakra (Doha), une infrastructure utilisant l’air conditionné pour les joueurs et les spectateurs.
Dans des entretiens avec des médias, notamment africains, Eto’o fils, président de la Fédération camerounaise de football (FECAFOOT), a invité les sélections africaines à ne plus jouer petit bras en Coupe du monde et à viser le Graal.
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