Equipe Nationale

Dany Bocandé : «Mon père a décliné des offres de clubs en Europe pour aller coacher en équipe nationale»

Le nom de Jules Bocandé restera à jamais associé au patriotisme. Et quand on écoute son fils, on sent que l’ancien buteur du Casa Sports ne mettait rien d’autre au-dessus de son Sénégal si cher.

«Mon père a décliné des offres de clubs en Europe en préférant le Sénégal. Pour lui, le Sénégal passait avant moi, surtout quand j’étais en équipe nationale. Et c’est pourquoi je ne comprenais pas quand les gens me demandaient si c’est grâce à lui que j’étais en sélection. Or, je marquais à chaque fois que j’étais là.», nous révèle Daniel, fils de Jules, par ailleurs ancien joueur du Casa Sports et du FC Metz comme son papa, dont le 8e anniversaire de son rappel à Dieu sera commémoré ce jeudi 8 Mai (2012-2020).

Jules Bocandé, coach adjoint de Metsu lors du Mondial 2002

Ce jeudi sera commémoré la huitième année de la disparition de la légende Jules François Bocandé, rappelé à Dieu le 7 Mai 2012, à Metz. Ancien capitaine du Sénégal, “Essamay” comme l’appelaient les casamançais reste à jamais dans le cœur des sénégalais et des férus du football africain des années 80. Une époque pendant laquelle le père de Daniel Bocandé, à qui on a tendu notre micro, a surclassé la Ligue 1 française dont il fut le meilleur buteur en 1986, sous les couleurs des Grenats. Qui de mieux placé que Dany pour nous parler de la légende Jules, Fanfo pour les plus intimes ?

Ancien international olympique, Daniel a suivi les pas de son papa du Casa Sports au FC Metz, en passant par la sélection nationale du Sénégal, dont il fut le goleador des U23. La complicité et l’attachement entre les deux anciens Lions sont restés intactes, malgré le départ du père pour qui il a dû payer cher pour des “guerres” dont il n’était qu’une victime. Bocandé, un nom associé à jamais au patriotisme sénégalais. « Les gens se trompent en pensant qu’on me faisait des cadeaux en équipe nationale, vu le passé de mon papa. Il faut savoir que pour mon papa, le Sénégal passait avant moi et cela a toujours été comme ça, nous souffle Daniel. Et c’est pourquoi je faisais tout pour marquer et montrer aux gens que je n’étais pas là à cause de lui, mais grâce à mes qualités de footballeur. », a fait savoir l’ancien joueur de Reading (Ndlr : ancien-club de Premier League) qui est revenu dans un long entretien qu’il nous a accordé, sur son parcours du Casa Sports au FC Metz, en passant l’équipe nationale du Sénégal avec une petite approche sur sa reconversion. De ses débuts dans le Navétane à sa reconversion, Dany a évoqué les difficultés auxquels il était confronté avec certains entraineurs qui lui ont fait payer les différends qu’ils avaient avec son papa (Ndlr : ex-capitaine du Sénégal, meilleur buteur du championnat de France en 1986).

Grandi en Casamance, Daniel a commencé le football dans les rues de son quartier, avant de connaitre le haut niveau sénégalais avec l’ancien club de son père, le Casa Sports où il s’est révélé dans les années 2000 avec la génération d’Ibrahima Diédhiou alias Tiakaar (Ndlr : ex-joueur du PSG). Des souvenirs d’une région qu’il garde encore en mémoire. «La Casamance est une région où tout le monde se connaissait. Là-bas, les gens m’aimaient beaucoup et je prouvais aussi sur le terrain. Il y avait Ibrahima Diédhiou, Basile de Carvalho et moi. Je voulais prouver à chaque fois que j’étais sur un terrain de football que ce n’est pas parce que j’étais le fils de Jules, afin pour que personne ne dise que c’est grace à lui que j’étais à un tel niveau. », a fait savoir Daniel Bocandé qui se souvient encore de ses premiers pas dans le Navétane. « J’ai fait beaucoup de bonnes choses à l’ASC Tabanka de Boudody (Ziguinchor). C’est là-bas que j’ai vraiment appris les bases du football, avant d’aller au Casa Sports où j’ai connu le haut niveau. J’ai été meilleur buteur et j’étais dans une bonne équipe à l’époque.», se remémore encore Bocandé fils.

FILS DE BOCANDE, LE POIDS DU NOM ET DU PASSÉ DE SON PÈRE

Révélé donc au Casa Sports (Ndlr : Ligue 1 / Sénégal), Daniel s’est battu sous le chaud soleil casamançais pour se faire son propre chemin, malgré la le poids de l’histoire de son père. De Tanbanka de Boudody (Ndlr : Equipe d’un quartier de Ziguinchor) au FC Metz, Dany n’a pas connu la carrière facile comme on l’aurait imaginé. « Etre le fils de Jules François Bocandé a été bénéfique, mais le nom de mon père m’a aussi apporté des inconvénients au début de ma carrière à Metz. Le passé de mon père m’a permis d’être connu et de franchir certaines portes, mais cela m’a aussi fait subir beaucoup de coups que je ne comprenais pas. », a fait savoir l’ancien international U23 sénégalais qui a connu les débuts prometteurs, avant de tomber dans une guerre dont il était innocent, nous apprend-il.

International olympique, Bocandé fils avait failli envoyer le Sénégal aux Jeux Olympiques d’Athènes (2004) avec la belle génération d’Abdou Kader Mangane (Neuchâtel / Suisse), Ibrahima Diédhiou (Casa Sports puis Paris Saint-Germain / France), Abdou Lahad Sylla (Jaraaf), El hadji Madior Ndiaye (Douanes), Pape Waigo Ndiaye (Hellas Vérone), Pape Amadou Diouf (Jeanne d’Arc), Badara Sène (Sochaux / France), Ousseynou Ndiaye (Aldo Gentina), Mouhamed Adama Sarr (Milan AC), Pape Bakary Camara (Douanes), coachée par le duo Abdoulaye Sarr et Mayacine Mar. Les Lionceaux étaient bien partis pour disputer les premiers JO de l’histoire du pays, après leurs succès (2-0) à Léopold Sédar Senghor avec la réalisation bien évidemment de Daniel Bocandé et un but contre son camp d’un défenseur nigérian.

Equipe nationale U23 du Sénégal (2004)

Il fallait attendre le retour à Kano pour voir les sénégalais réduire leurs chances de regagner la capitale Grecque. Ils rentrent à la maison avec une défaite (2-0), dont le bourreau fut Endurance Idahor, synonyme de la perte de la première place du classement de la poule A après un goal-average (+3 contre +1) à l’avantage du Nigeria.

L’obligation de s’imposer face à la Tunisie était en ligne de mire, mais les chances étaient minces pour une première qualification, puis que les « Flying Eagles » étaient plus que jamais prêts à finir en tête du classement final. Un parcours au goût d’inachevé que Bocandé fils n’oublie pas encore.

En résumé, le Sénégal avait battu (4-3) le Nigéria puis vaincu (2-0) par ce dernier au retour, tenu en échec (0-0 / 0-0) par la Tunisie, avant de battre deux fois (2-0 / 1-0) l’Egypte. Insuffisant pour se qualifier aux Olympiques, car, les FlyingEagles avaient fini en tête du classement. « Au Sénégal, même quand je marquais des buts en sélection, les gens me posaient les mêmes questions sur mon père. “Dany, ne pensez-vous pas que vous êtes là grâce à votre père ?” On me répétait cette question à chaque fois, alors que je faisais mes preuves. On avait une belle génération et on y était presque. Par contre, certains ne voyaient jamais mes performances. Ils mettaient toujours l’accent sur mon papa. », se souvient l’international olympique qui s’était aussi fait révéler lors de la rencontre amicale entre l’équipe nationale du Sénégal et le Casa Sports, au Stade Aline Sitoé Diatta, au lendemain de la Coupe d’Afrique des Nations 2002. Une rencontre qui lui avait valu des essais à Metz, où il s’était retrouvé quelques années plus tard. »

MATCH AMICAL CASA SPORTS – EQUIPE NATIONALE AU LENDEMAIN DE LA CAN 2002…

Après la brillante prestation à la Coupe d’Afrique 2002, les Lions du Sénégal avait effectué une tournée nationale. Débarqués à Ziguinchor, Aliou Cissé et ses potes avaient livré une rencontre amicale contre l’équipe fanion de la Casamance, le Casa Sports. Une occasion pour Daniel Bocandé de se faire connaitre du grand public et de convaincre son père qui n’avait pas encore l’occasion de le voir jouer un match d’un tel niveau. « Après la Coupe d’Afrique 2002, les Lions avaient effectué une tournée dans certaines régions du pays. C’était la deuxième fois que mon papa devait me voir jouer dans un match où il pouvait juger mon niveau. Ils avait des échos sur mes performances et sur mes qualités, mais il n’avait pas beaucoup d’idées là-dessus. Je me souviens qu’il y avait Habib Bèye sur les côtés et je lui avais beaucoup déstabilisé ce soir-là. C’est ce soir-là que mon papa à compris que j’étais le joueur dont certains lui parlait. Et moi aussi, c’était une occasion pour moi de lui prouver que j’avais des choses à démontrer. Et je me rappelle d’El Hadj Diouf qui m’avait appelé devant lui (Ndlr : son père Jules) pour lui demander pourquoi il m’avait laissé au Sénégal ? Qu’il (Diouf) ne savait pas que j’étais un si bon joueur. », nous révèle l’ancien messin.

LES PREMIERS PAS AU FC METZ, L’ACCUEIL

Peu après ses débuts prometteurs au Casa Sports, Dany a enchaîné avec le FC Metz, où il avait réussi ses essais. Le début d’un départ vers la formation dans laquelle son père Jules François Bertrand Bocandé avait fini meilleur buteur de la Ligue 1 française (Ndlr : en 1986). Mon arrivée à Metz reste un moment inoubliable. L’accueil était chaleureux avec les gens que j’avais trouvés à l’aéroport. Imaginez, un jeune qui sort fraîchement du sud du Sénégal et qui débarque là où son papa a fait des merveilles, c’est aussi une autre chose. Il y avait des conférences de presse par ci et par là. Je n’étais pas habitué cette façon de faire. Mais j’étais hyper motivé. », souligne-t-il.

Il y avait un coach du nom d’Albert Cartier qui était un entraîneur très sérieux. Il m’aimait bien et il me faisait confiance aussi. Je me donnais à fond pour ne pas le décevoir lui aussi. Mais comme vous le savez, nul ne peut faire l’unanimité sur terre. Il est parti après pour des questions de résultats. », nous rappelle Daniel qui n’oublie pas ses soucis avec le succseur de Cartier. L’on croyait même que c’était le début d’une nouvelle ère pour la succession de la légende Jules François. Mais Daniel se retrouvait maladroitement dans une guerre qu’il n’a pas déclarée. « J’ai beaucoup souffert à Metz à cause du nom de mon papa. Vous savez, nul ne peut faire l’unanimité sur terre. Il y avait les uns qui aimaient mon papa et les autres qui ne l’aimaient pas. Je me souviens qu’il y avait un coach du nom de Jean Fernandez qui avait coaché mon papa à l’OGC Nice. Leurs relations étaient tendues à leur époque, d’après mon père. Il n’aimait pas des joueurs comme mon papa qui était un footballeur qui aimait avoir un peu de liberté.

Il (Jean Fernandez) avait fait savoir au Président de Nice de l’époque qu’il ne voulait pas garder Jules parce qu’il ne rentrait pas dans ses plans. Le Président du club lui avait répondu que s’il avait un choix à faire, que ça allait être : conserver mon père. Il avait fini par se faire virer après. Et c’est lui qui était devenu le coach du FC Metz. Moi, j’ignorais toute cette histoire qui m’a été expliquée par mon papa peu de temps après mes soucis avec le coach (Fernandez). Je me souviens du jour de sa présentation, où il avait déjà la liste de tous les joueurs. Il avait vu le nom Bocandé et il avait compris que c’était le fils à Jules. Quand il était arrivé dans les vestiaires, il avait donc posé la question de savoir qui était Daniel Bocandé ? J’avais le numéro 24, Momar Ndiaye avait le numéro 23 et il y avait aussi Dino Djiba qui gardait encore ses dreadlocks de l’autre coté. Il nous confondait, Dino, Momar et moi. Quand il avait donc posé la question de savoir qui était le fils de Jules, je me suis dit que c’est peut-être une bonne chose. Malheureusement, c’était un cauchemar que j’allais vivre.

Un jour, on était 22 footballeurs professionnels dans l’effectif et on devait jouer ce qu’on appelle communément deux camps (Ndlr : opposition de 11 contre 11). Il met un 11 d’un côté et 10 joueurs de l’autre et demande à ce que le préparateur physique parte avec moi effectuer des séances particulières. Je ne comprenais jusque-là pas ce qui se passait parce que j’ignorais ce qui était derrière tout ça. Quand j’avais constaté que la même chose se répétait, j’avais pris mon téléphone pour exposer le problème à mon père pour en savoir un peu plus, après en avoir discuté avec le Président Molinari qui était aussi comme un père pour moi.  Mon papa ne m’avait pas dit ce qui se passait au départ. Il m’avait juste calmé comme tout père et son fils. Il (son père) m’avait dit de laisser tomber, que c’est comme ça le monde professionnel. Et c’est après qu’il avait fini par m’expliquer ce qui s’était passé entre lui et le coach à Nice. », nous révèle l’ancien milieu de terrain de Reading.

Jules François Bertrand Bocandé (1958-2012)

« Le coach (Fernandez) m’a fait vivre des choses que je ne peux pas vous expliquer, nous dit-il. Il avait même demandé à ce que je me rase ma tête. Et c’est le coach adjoint du club qui avait entraîné Momar Ndiaye en équipe de jeunes qui nous l’avait soufflé. J’avais fini par me faire couper mes dreadlocks juste parce que je ne voulais que jouer au football. J’étais le capitaine de l’équipe qui évoluait en CFA et je marquais souvent des buts à l’image des attaquants. Je faisais partie des meilleurs jeunes du FC Metz. Il avait donné la chance à tout le monde sauf moi. Il m’avait fait subir ce calvaire pendant deux saisons. Je ne faisais que des séances physiques, rien d’autre. », a poursuivi Daniel qui a été confirmé par l’ancienne révélation du Challenge Mandela avec le Sénégal, Momar Ndiaye qui suivait avec attention notre interview. « Contre Tunisie (Ndlr : éliminatoires Jeux Olympiques Athènes 2004), le FC Metz avait reçu le fax de ma convocation en équipe nationale U23. Et Le Président Molinari avait tenu au courant le coach (Fernandez) en lui demandant pourquoi il ne me faisait pas pas jouer avec l’équipe professionnelle alors que je montrais mes preuves avec l’équipe CFA, sachant qu’il avait donné du temps de jeu à tout le monde sauf moi. Il avait fini par lui dire que j’allais partir en sélection et qu’à mon retour, il fallait qu’on en reparle. Et i lui avait dit non, que je parte en sélection, qu’il allait me faire jouer le match d’après, contre Nice en Coupe de France.

Je me souviens que j’avais appelé mon papa et le coach Abdoulaye Sarr pour leur faire savoir que je n’allais pas pouvoir jouer le match du Sénégal face à la Tunisie parce que le coach Jean Fernandez m’avait sélectionné et que j’allais jouer mon premier match en pro. Je leur avait promis que j’allais être là, au prochain match du Sénégal. Quand on était arrivés à Nice, il n’y avait pas mon nom parmi les titulaires à ma grande surprise. Je me rappelle qu’il avait mis Ludovic Obraniak et quinze minutes après, il m’avait demandé d’aller m’échauffer. Je vous jure que je m’étais échauffer pendant tout le match sans entrer en jeu. Je dis bien pendant tout le match sans goûter à la moindre minute. Pire, il m’avait demandé mon maillot et je pensais que c’était pour autre chose, à ma grande surprise, il l’avait offert à un supporter. », se rappelle encore Bocandé fils.

LA COUPE D’AFRIQUE 2004…

Après son beau parcours avec la sélection nationale olympique du Sénégal, Daniel Bocandé était pressenti pour renfoncer l’équipe nationale A, en partance pour la Coupe d’Afrique 2004. Mais, le jeune Lionceau devait aussi entrer dans une autre guerre qu’il ignorait totalement. « A l’époque, si vous regardez bien, toutes les sélections africaines prenaient leurs meilleurs espoirs en équipe A. Je me rappelle que le Nigéria avait cinq ou six de ses jeunes joueurs dans sa liste pour la Coupe d’Afrique 2004 en Tunisie. En équipe nationale du Sénégal, il y avait Thiakaar (Ndlr : Ibrahima Diédhiou, ex-milieu de terrain du Casa Sports et du PSG), Pape Ciré Dia (ex-attaquant du Jaraaf, meilleur buteur du championnat du Sénégal en 2004) et moi qui auraient été pressentis d’après de bonnes sources. J’étais le buteur de la sélection olympique et ce que Ibrahima Diédhiou faisait en sélection olympique était extraordinaire. On devait donc être dans la liste pour la Coupe d’Afrique, ai-je appris plus tard. Les choses avaient été déformées après, mais ils avaient même expliqué à mon père que j’allais partir à la Coupe d’Afrique 2004 en compagnie d’Ibrahima Diédhiou. Et notre coacch était au courant.

Jules Bocandé dans ses œuvres

Moi, j’ai appris toute cette histoire après. Ce que les gens oublient, c’est que pour mon père, l’équipe nationale passait toujours avant moi, et je me donnais à fond en marquant pour montrer que j’étais là par mérite. Et ça, tout le monde le sait parce que les preuves étaient là. Mon papa avait des propositions de clubs en Europe où il pouvait entraîner, mais il aimait tellement le Sénégal qu’il refusait toujours les offres. »

A-T-IL DES REGRETS ?

Des débuts prometteurs à la fin de carrière accélérée par une blessure à Louhan-Cuiseaux, Daniel Bocandé ne garde pas de regrets même s’il aurait souhaité que tout se passe comme il le voulait. L’ancien Grenat relativise et garde le côté positif de son destin. « Pour d’aucuns, je négligeais ma carrière. Mais celui qui arrive à signer en professionnel en partant du CFA, ne peut qu’être un travailleur, un vrai bosseur, surtout à Metz où il y avait beaucoup de bons jeunes joueurs. Vu d’où je venais, je ne pouvais pas négliger ma carrière. Ce qui m’est arrivé n’est qu’une partie de mon destin. J’ai eu la chance d’être footballeur pro et de bénéficier des privilèges du monde professionnel à une certaine période. Il y a au Sénégal des gens qui étaient plus talentueux que moi et qui n’ont pas pu y arriver. C’est pourquoi que prends tout avec philosophie. E je rends grâce à Dieu. »

SA RECONVERSION

Daniel Bocandé, à Metz

Le problème, c’est que tout allait être plus facile si j’avais obtenu un certain nombre de sélections en équipe nationale pour passer mes diplômes de coach. Mais j’ai déjà des diplômes qui me permettent d’entraîner jusqu’à un certain niveau. J’ai récemment crée une académie avec Momar Ndiaye et Dino Djiba qui porte le nom de mon père, à Metz. J’entraine là-bas et j’espère qu’après la propagation de l’épidémie du Coronavirus, j’aurai le temps de discuter avec les gars pour voir comment créer une équipe de jeunes. », nous rappelle le nouveau musicien. Pour la musique, c’est juste une passion. Comme tous les sportifs, j’aime la musique. C’est lors d’un délire avec Momzé (Ndlr : Momar Ndiaye, ex-international sénégalais et ex-attaquant du FC Metz) qu’on a essayé de chanter. On s’est dit qu’il faut l’enregistrer et on ne s’entendait pas à ce succès. Mais les choses commencent à vraiment être sérieux, et je n’ai pas renoncé à mon envie de devenir un entraîneur. Non, ne vous inquiétez pas, je passe mes diplômes de coach et vous me verrez bientôt. Par rapport au métier d’agent, j’y suis et j’y travaille depuis quelque temps avec Ibrahima Sonko (ex-défenseur international sénégalais et ex-joueur de Reading, actuel agent de plusieurs joueurs) et j’espère que les choses vont avancer. », a conclu Daniel Bocandé.

Chérif Sadio

Reporter indépendant.

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