Sidy Sarr : Des moments inoubliables de sa carrière en sélection U20 à sa non sélection lors de la CAN 2019

Passé par les centres de formations de Walidane et Dakar Sacré Cœur avant de rejoindre Mbour Petite Côte (MPC), Sidy nous raconte son parcours avant de rejoindre l’Europe. « Partout où je suis passé (à DSC et Mbour Petite Côte) j’ai pu montrer mon talent. je recevais plusieurs propositions de contrat, mais il y a jamais eu d’accord jusqu’à ce que je signe en Belgique au KV Kortrijk. »

Un passage pas tout à fait facile en Belgique ; « c’était compliqué en Belgique, je devais m’adapter à un nouvel environnement, je ne parlais pas flamand (NDLR langue parlée au Nord de la Belgique). J’ai été prêté en France à Châteauroux où j’ai marqué beaucoup de buts puis prêté Lorient avant de signer définitivement à Nîmes.

Les beaux souvenirs en Nouvelle-Zélande

Sidi nous raconte avec fierté les moments passé avec ses coéquipiers lors de la coupe du monde 2015 des moins de 20 ans.« Ce sont les meilleurs moments de ma carrière, pas parce qu’on a été jusqu’en demi-finale, c’est parce qu’on formait une vraie équipe, dans le terrain et en dehors du terrain. On s’entendait tellement qu’on pouvait tous se retrouver dans une même chambre après un match. Cette complicité qui existait entre nous se ressentait sur le terrain, car on jouait tous pour l’équipe.»

L’équipe nationale A, l’intégration et son absence en Egypte lors de la CAN

« C’était un rêve de jouer en équipe première, mon intégration s’est faite un peu de façon naturelle, car je suis ouvert d’esprit, mais aussi parce que j’ai été bien accueilli par les cadres de l’équipe. Je suis arrivé en même temps que d’autre jeune ça a facilité la communication. » La question sur sa non-sélection lors de la CAN était inévitable, il nous en parle « j’aurais bien aimé y aller pour défendre les couleurs de mon pays, mais il faut respecter les choix du coach d’autant plus qu’il y avait de bons joueurs lors de la CAN, ils ont très bien joué et on a été en finale.

Sidy dépositaire du jeu à Nîmes

« J’aime bien jouer derrière les attaquants, car cela me rapproche plus du but, mais à Nîmes je joue un peu plus bas, c’est le choix du coach, il a besoin de quelqu’un comme moi pour ressortir les ballons et moi je m’adapte en fonction de ses choix, cela me forme et ça me permet de progresser». Quand on lui demande de faire un bilan de sa saison, il répond « je ne suis pas satisfait vu notre classement (18e de ligue 1 après 28 journées) mais aussi, car je n’ai pas encore marqué de but. »

La promo de la ligue 1 Sénégalaise

Interrogé sur la différence entre le foot au Sénégal et les autres pays qu’il a eu jouer, il donne sont ressenti, « Il y a beaucoup de talents au Sénégal, on manque juste des infrastructures, on a besoin de sponsors pour attirer les télévision et permettre aux clubs d’avoir des droits Tv et de donner plus de visibilité à notre championnat local. »