Hier mardi, lors de la demi-finale du CHAN remportée aux tirs au but par le Maroc contre le Sénégal (1-1, 5-3 tab), le défenseur marocain, dernier rempart, a commis une faute évidente annihilant une occasion de but sénégalaise.
L’arbitre central a d’abord sorti le carton rouge, conformément au règlement qui prévoit l’expulsion dans ce cas précis. Mais, après consultation du VAR, il a finalement revu sa décision : le rouge s’est transformé en jaune et un simple coup franc a été accordé. De quoi laisser les sénégalais stupéfaits et profondément frustrés.
60'| VAR Decision: Red card for Maoune Louadni 🇲🇦 overturned; now a yellow.
— UBC UGANDA (@ubctvuganda) August 26, 2025
Morocco 🇲🇦 1-1 🇸🇳 Senegal#TotalEnergiesCHAN2024 #UBCCHAN2024 pic.twitter.com/e6k8LuqMFj
En conférence de presse d’après match, le sélectionneur des Lions Locaux, Souleymane Diallo, très agacé à chaud, a préféré calmer le jeu.
«Je m’excuse, j’ai décidé de ne pas me prononcer sur l’arbitrage parce que moi je considère les arbitres comme étant des acteurs qui font partie de la compétition», a déclaré le technicien.
De son côté, le défenseur du Maroc, Marouane Louadni, a donné sa version de l’action litigieuse : «J’ai pensé à mes coéquipiers dès le début… j’étais sûr de ne pas avoir touché le joueur. Dieu merci, après vérification, le carton a été annulé », a-t-il confié, sûr de son fait.
Le Championnat d’Afrique des Nations (CHAN), compétition censée valoriser les joueurs évoluant dans les championnats locaux, devrait promouvoir l’équité et le développement du football sur le continent. Or, des polémiques arbitrales de ce type ternissent régulièrement son image et sa crédibilité.