Les joueurs du Stade Brestois ont célébré leur victoire à Angers, ce dimanche 28 septembre, en reprenant une chanson en wolof dans le vestiaire. Celle choisie par le Sénégalais Pathé Mboup durant son bizutage.
La victoire à Angers, ce dimanche 28 septembre, a donné lieu à une petite nouveauté dans le vestiaire du Stade Brestois. « On a un peu innové sur la célébration, sourit Romain Del Castillo, avant de détailler : Pathé (Mboup) nous a sorti un son pour son bizutage, ce n’était pas ouf, mais on l’a gardé pour le cri de guerre. » Un refrain en wolof a ainsi résonné dans le vestiaire, repris par tout le groupe autour de la table.
La victoire à Angers, ce dimanche 28 septembre, a donné lieu à une petite nouveauté dans le vestiaire du Stade Brestois. « On a un peu innové sur la célébration, sourit Romain Del Castillo, avant de détailler : Pathé (Mboup) nous a sorti un son pour son bizutage, ce n’était pas ouf, mais on l’a gardé pour le cri de guerre. » Un refrain en wolof a ainsi résonné dans le vestiaire, repris par tout le groupe autour de la table.
« Bodio bodio yé » est un chant populaire régulièrement repris au Sénégal, notamment lors des succès sportifs. L’équipe nationale l’a ainsi chanté en chœur après sa victoire à la Coupe d’Afrique en janvier 2022, même chose pour les U17 en finale de la CAN la même année. Des supporters sénégalais l’avaient aussi entonné à l’Allianz Arena pour la première de la star locale Sadio Mané avec le Bayern Munich il y a trois ans.
Plus récemment, l’air avait été chanté par les athlètes sénégalais lors de la cérémonie d’ouverture des Jeux olympiques de Paris 2024 sur la Seine.
Le 2️⃣e cri de guerre de la saison 😍
— Stade Brestois 29 (@SB29) September 28, 2025
𝐁𝐫𝐚𝐯𝐨 𝐥𝐞𝐬 𝐠𝐚𝐫𝐬 𝐨𝐧 𝐜𝐨𝐧𝐭𝐢𝐧𝐮𝐞 ! ⚡️ pic.twitter.com/4emlLFHv1M
Mboup l’avait déjà chanté à Lyon
La recrue Pathé Mboup n’en est pas à son coup d’essai en matière musicale. C’est déjà ce chant qu’il avait choisi pour son bizutage à l’Olympique Lyonnais, lors de son passage en 2022. Et que le vestiaire lyonnais avait aussi adopté, comme l’attaquant nous le racontait avant le match à Angers. « Quand on avait fait les stages, les regroupements aux Pays-Bas, chaque soir c’était moi qui chantais. J’étais plutôt discret au début. Mais avec les joueurs là-bas, ils ne me laissaient pas rester dans mon coin. Ils me parlaient tout le temps pour rigoler. » Un statut d’ambianceur de vestiaire qu’il a visiblement déjà acquis en Finistère. « Ici à Brest, ça va (rires). Je suis bien intégré dans le groupe. »
Ce nouveau rituel est amené à durer selon Romain Del Castillo. « On va l’apprendre au fur et à mesure j’espère. »
📰 Source : ouest-france