Depuis quatre matches, toutes compétitions confondues, Adama Mbengue se pose comme le titulaire au poste de latéral gauche. Une solution faite pour durer dans un secteur où le SM Caen est en difficulté depuis le début de la saison ?
Après une saison compliquée, vous commencez à retrouver cette position de titulaire sur le poste de latéral gauche…
L’année dernière, ce n’était pas trop bien. Je jouais, je ne jouais pas, ce n’était pas top. Je n’étais pas à mon niveau. Cette année, on m’a donné de la confiance, je m’entraîne bien. J’essaye de tout donner sur le terrain.
C’est primordial pour vous cette notion de confiance que l‘on vous donne ?
Je fonctionne beaucoup à ça. Le foot, c’est la confiance. Si tu n’as pas la confiance, tu vas perdre ton football.
Vous aviez pourtant bien démarré à votre arrivée à Caen, avant de vous blesser… comment avez-vous traversé cette période ?
Quand je me suis blessé, j’ai eu du mal à revenir. J’ai forcé et le coach Mercadal ne m’a pas fait confiance. Du coup, je doutais. Avec le nouveau coach, ça va; il me donne de la confiance.
Qu’est ce qui a changé entre-temps ?
J’ai tout changé : l’alimentation, les entrainements, tout.. C’est pour ça que je suis là et que je vais continuer avec le staff. Ça me fait mal quand les autres jouent et que je suis sur le banc. Du coup, j’ai eu cette prise de conscience. Je continue à travailler et je sais que ça va payer.
Comment se passent les choses avec Pascal Dupraz ?
Ça se passe bien. On a beaucoup parlé. Il m’a appelé dans son bureau et on a bien parlé. Il m’a dit de travailler.
Comment aviez-vous vécu la période durant laquelle vous aviez peu joué ?
Il faut croire en dieu. Au Sénégal, beaucoup restent jouer là-bas. Moi j’ai la chance d’être venu ici. Du coup, tout ce qui se passe, je laisse ça aux mains de dieu. Je suis croyant. Je travaille, et après je laisse; c’est ça ma philosophie.
Le parcours en coupe de France est pour le moment satisfaisant ; c’est aussi important pour enchainer, pour convaincre ?
On est là pour gagner tous les matches, il n’y a pas coupe de France ou championnat. Il faut regarder vers l’avant. Après si tu enchaines les matches, tu trouves tes qualités.
On vous sent de plus en plus à l’aise offensivement…
A la base, je n’étais pas latéral gauche. Je jouais milieu gauche ou numéro 10. Maintenant je défends, et après je peux me projeter pour aider l’équipe. Je dois encore progresser dans tous les secteurs. Le foot, c’est des détails. Il faut être à 100% à tous les matches. On travaille sur les détails, la concentration tout le temps.
L’objectif c’est de convaincre le coach de ne pas recruter sur le poste de latéral gauche ?
Ça, ça dépend de lui. Moi je suis là, je fais mes matches. Les autres choses, on les laisse au coach. Moi je suis sur le terrain. Le foot, c’est ma vie, mon travail. Si on me dit d’aller dans les buts, j’y vais direct.
On sent que l’équipe va mieux ; elle a pleinement adhéré au discours de Pascal Dupraz ?
Oui. Il aime travailler, tout le temps il te dit la vérité. Il connait le foot, il nous aide à faire les choses pour progresser. Il est partout.
Qu’est-ce que vous attendez de cette saison ?
On veut continuer à gagner des matches, après on verra. La sélection ? C’est le pays. Si tu enchaines, le coach va te voir et va t’appeler. C’est à moi de faire le travail ici. Après on verra.
Source : Ouest-France