Mercredi midi, Cheikh Ndoye enchaîne les exercices athlétiques sous les ordres de Randy Fondelot, le préparateur physique du Red Star. « Le lion n’est pas mort », lâche tout sourire la recrue phare du 11e du National. Le milieu international sénégalais a entamé dans la sueur son aventure avec le club de Saint-Ouen, candidat à la remontée en Ligue 2.
A 34 ans, le Lion de la Téranga (32 sélections) ne sera pas sur le terrain du stade Bauer pour le derby Red Star – Créteil ce vendredi soir (20 heures) mais il prendra place en tribunes. Un choc pas comme les autres pour celui qui s’était révélé sous le maillot cristolien en 2012-2013, avec une accession en Ligue 2 à la clé.
N’est-ce pas étonnant de vous retrouver au Red Star en National ?
CHEIKH NDOYE. Mais le Red Star, c’est un club spécial, historique, mythique. J’ai joué ici avec Epinal et Créteil. Le projet correspond à mes valeurs car je suis un homme de défi. C’est un bon challenge. Le président et le coach m’ont parlé, ça s’est super-bien passé. Maintenant, par rapport à mon expérience, mon vécu, c’est à moi d’aider le club à retrouver la Ligue 2.
Votre dernier match remonte à mars 2019, avec cette grave blessure au genou gauche (rupture des ligaments croisés en sélection contre le Mali). Comment vous sentez-vous ?
J’ai été opéré le 25 avril 2019 du genou. Depuis, j’ai bossé comme un fou, car je n’ai pas le choix. Je veux revenir à mon niveau. Mais l’entraînement, ce n’est pas la compétition et comme tout compétiteur, j’ai besoin de jouer, de retrouver mes sensations, Le terrain me manque.
A 34 ans, vous vous dites encore tout neuf…
Mais moi, je suis devenu pro à Créteil à seulement 26-27 ans. Les gens semblent l’avoir oublié… Sur le papier, j’ai 34 ans, mais dans ma tête j’ai 20-22 ans. Je ne suis pas cramé.
Source:
Le Parisien