« Le Sénégal n’est pas si loin », a fait savoir Cheikh Ndoye dans une interview accordée à FootSénégal. Le milieu de terrain sénégalais, forfait lors de la dernière Coupe d’Afrique pense que son pays s’approche de plus en plus du Graal, nous disait-il.
« On a tous vu le but qu’on avait pris lors de la finale face à l’Algérie. C’était difficile de perdre dans des circonstances pareilles. Mais c’est aussi une réalité du football. », rappelle Cheikh Ndoye. « Si on analyse bien, on peut bien voir que l’équipe nationale a beaucoup progressé.
De quart de finaliste de la Coupe d’Afrique (2017) à une place en Coupe du Monde (2018), puis une autre en finale de Coupe d’Afrique des Nations (2019). Il faut apporter du soutien aux gens qui travaillent pour faire avancer cette équipe, à la place des critiques injustes. Le travail doit continuer sereinement », insiste-t-il.
Absent lors de la dernière Coupe d’Afrique après une blessure contractée lors de la rencontre amicale face au Mali, le Lion confie à notre confrère, Papa Amar Ndiaye que c’est le coup du destin. « Je n’avais jamais vécu une pareille longue blessure. C’est le destin et je ne peux que l’accepter même si c’était très difficile pour moi avec la Coupe d’Afrique qui s’approchait.
Je rends grâce à Dieu, puis que je tiens toujours débout et je suis là en train d’en parler. », poursuit Ndoye qui a atteint la trentaine et qui pourrait peut-être tourner le dos à la sélection nationale du Sénégal, où la concurrence fait rage avec une vague de jeunes prometteurs qui évoluent au même poste que lui.
Fidèle à son humilité, Cheikh Ndoye souligne que « Les jeunes n’ont qu’à en profiter et savoir qu’ils défendent les couleurs du pays. Jouer pour le Sénégal est un privilège, mais aussi une mission. Le maillot national est différent, et pour le savoir, portez-le et vous verrez.
J’ai toujours été là pour mon pays et je pense avoir été exemplaire. », nous confie l’ex-cristolien. En sélection, je ne venais jamais avec l’esprit d’un titulaire indiscutable, mais j’étais toujours prêt à jouer. », dit-il.
« On parle souvent de rajeunissement de la tanière, mais ils ont aussi besoin de quelques anciens pour être plus solides. En plus, un joueur atteint souvent sa maturité à ses 30 ans.
Donc, il ne faut pas très vite dire qu’il faut impérativement que les trentenaires raccrochent et cèdent la place aux plus jeunes. », conseille-t-il aux observateurs du football sénégalais qui évoquent souvent la question de l’âge par rapport à la pléthore de jeunes joueurs dont dispose le pays de Jules Bocandé.
Mes relations avec Aliou Cissé ne souffrent de rien. On a de bons rapports tout comme j’en ai avec tous les joueurs de la sélection. Même les nouveaux qui viennent d’arriver en sélection, je m’entends bien avec eux et je n’ai de problème avec personne. Que le travail continue. Car, le Sénégal n’est pas si loin. », éclaircit l’ancien capitaine du SCO Angers.
Source:
Chérif Sadio