La licence de Chelsea pour jouer en Premier League pourrait bien ne pas être reconduite à l’issue de la saison si le club londonien n’a pas été vendu dans les semaines à venir, rapporte la presse anglaise ce mercredi.
Les fans de Chelsea à travers le monde n’ont pas fini de s’angoisser. Comme le rapporte le Daily Mail ce mercredi, un risque d’exclusion de la Premier League à l’issue de la saison 2021-2022 plane sur les Blues. Alors que le club londonien a été mis en vente par son propriétaire, Roman Abramovich, sous la pression du gouvernement britannique à cause des liens de l’oligarque avec Vladimir Poutine, Chelsea a reçu l’autorisation de garder sa licence pour jouer en Premier League jusqu’au 31 mai.
Sauf que, selon la presse anglaise, cette licence pourrait bien ne pas être reconduite lors de l’assemblée générale de la Premier League, organisée le 8 juin, si jamais Chelsea n’a toujours pas été vendu. Or, le possible retour d’Abramovich sur sa promesse de ne pas demander un remboursement de sa dette de 1,8 milliard d’euros pourrait bien ralentir la vente.
Une hypothèse bien réelle si le bras de fer entre Londres et Moscou perdure
À l’annonce de la mise en vente de Chelsea, le 2 mars dernier, Roman Abramovich avait écrit noir sur blanc: “Je ne demanderai pas le remboursement des prêts”. Un geste financier très important, car la presse britannique estime que le club londonien doit 1,8 milliard d’euros à son richissime propriétaire russe. Mais d’après une information rapportée mardi par The Times, la promesse pourrait ne pas être tenue. Si une telle décision était confirmée, la marge de manoeuvre du futur propriétaire se réduirait considérablement. Cela obligerait à gonfler l’investissement initial, ou à adopter une stratégie d’austérité, possiblement synonyme de fuite des talents.
Si jamais cette licence n’était pas reconduite, Chelsea ne pourrait pas défendre ses chances en championnat la saison prochaine et serait également dans l’incapacité de jouer en Coupe d’Europe. Actuellement, les hommes de Thomas Tuchel sont troisièmes de Premier League et virtuellement qualifiés en Ligue des champions. À trois semaines et demie de la date butoir du 31 mai, beaucoup de choses peuvent arriver. Mais, comme souligné par le Daily Mail, si cette affaire devient un bras de fer entre Boris Johnson, le Premier ministre britannique, et Vladimir Poutine, l’hypothèse de voir cette situation s’enliser est réelle.
🏴 Selon The Times, Roman Abramovich pourrait finalement ne pas effacer la dette de 1,8 milliard d'euros que son club en vente, Chelsea, lui doit. Ce qui serait une grosse épine dans le pied du futur propriétaire. https://t.co/ENf0WgDZcD
— RMC Sport (@RMCsport) May 3, 2022
Aux dernières nouvelles, le consortium mené par Todd Boehly, co-propriétaire des Los Angeles Dodgers (baseball), serait entré en négociations exclusives avec la banque d’affaires Raine pour conclure le rachat. L’homme d’affaires américain est associé dans ce projet avec son partenaire des Dodgers, Mark Walter, avec le Britannique Jonathan Goldstein, le milliardaire suisse Hansjorg Wyss et le fonds d’investissement américain Clearlake Capital.
La première offre de 5 milliards a été refusée, mais le propriétaire de Nice pourrait revenir à la charge pour Chelsea. https://t.co/pdDKHuLtJr
— RMC Sport (@RMCsport) May 4, 2022
D’autres offres existent. La dernière en date émane de Jim Ratcliffe. Le patron du géant de la chimie Ineos, déjà propriétaire du club de Nice et de l’équipe cycliste Ineos-Grenadiers, a formulé une proposition de 4,25 milliards de livres (5 milliards d’euros). Stephen Pagliuca, co-propriétaire des Boston Celtics (basket), et Martin Broughton, ancien président de Liverpool et de British Airways, se sont aussi positionnés.
Source:
rmcsport