Après les insultes racistes de ses supporters à son encontre, Famara Diédhiou reçoit le soutien de la police anglaise. Cette dernière a dit se charger de la situation depuis le début des faits. pour traquer les racistes avec l’aide de Twitter.
« Nous sommes aux côtés de Famara Diedhiou et de tous ceux qui doivent subir le racisme sous quelque forme que ce soit. Il n’y a aucune excuse ou justification pour ce comportement dégoûtant ». Tels sont les propos de Bristol City suite aux insultes racistes envers l’attaquant sénégalais. Des soutiens qui se sont faits densifier après, suite à la saisie de l’affaire par la police.
« Nous sommes au courant d’un message raciste diffusé par les médias sociaux et dirigé contre un joueur du Bristol City FC et un rapport officiel nous a été remis », a déclaré la police qui soutient : Notre officier de liaison du football a pris contact avec le club pour lui offrir son soutien et confirmer qu’une enquête sera menée. Il s’adressera au joueur concerné en temps utile pour obtenir plus de détails et lui apporter directement son soutien. », poursuit la note également relayée par nos confrères de BBC.
Meilleur buteur de Bristol City cette saison (13 réalisations en toutes compétitions confondues), le sénégalais avait fait l’objet de vives insultes racistes sur les réseaux sociaux, suite à un penalty raté, disqualifiant son équipe aux play-offs de la montée en Premier League. Des insanités qui n’ont pas laissé indifférente la police qui s’est engagée à traquer les racistes, renseignent les policiers.
« Nous avons contacté Twitter pour nous assurer que le post est supprimé et pour obtenir plus de détails sur le délinquant. Les premières indications suggèrent que le message pourrait provenir d’un titulaire de compte situé en dehors de ce pays. », pouvait-on lire dans les colonnes du journal anglais qui relaye que « les messages racistes de toute sorte sont odieux et nous voulons rassurer le joueur et le club qu’une enquête complète et approfondie va maintenant avoir lieu », conclu la police.