Recrue du mercato d’été, Santy Ngom est en froid avec le club normand depuis de longs mois. L’attaquant avait saisi la commission juridique de la LFP pour être réintégré à l’entraînement professionnel, ce qu’il avait obtenu à compter du 1er février. Depuis, il s’est vu notifier par le Stade Malherbe une mise à pied disciplinaire qu’il conteste. Les avocats des deux parties tentent actuellement de trouver un accord à l’amiable pour rompre le contrat du Franco-Sénégalais, qui court jusqu’en 2022.
La situation n’est pas à l’apaisement entre le SM Caen et Santy Ngom. Après une conciliation devant la commission juridique de la LFP, qui avait contraint le club à réintégrer le joueur à l’entraînement du groupe professionnel le 1er février, le Stade Malherbe a notifié le 10 février à l’attaquant recruté l’été dernier une mise à pied disciplinaire d’une demi-journée ouvrée, effectuée jeudi dernier, au motif qu’il avait raté une pesée le 27 janvier. Avant de prendre cette sanction, le joueur avait été convoqué dans les bureaux du club et était venu s’expliquer en compagnie de son partenaire Jonathan Rivierez. Par la voix de son avocat, Santy Ngom a affirmé par courrier à la LFP qu’il ne pouvait pas se rendre à cette pesée, étant exclu du groupe professionnel à cette date. Autre élément contesté par le Franco-Sénégalais et son entourage : la réintégration du joueur au groupe professionnel n’a été effective que le 4 février, avant une mise à pied décidée dès le lendemain. Les deux parties semblent aujourd’hui avoir des positions trop éloignées pour rester liées. Les avocats du club et du joueur, engagé jusqu’en 2022, acheté autour de 500 000 € et également soutenu par la Fédération sénégalaise dans ce dossier, travaillent actuellement pour trouver un accord à l’amiable en vue d’une séparation.