Les parents de Samba Diop, décédé à 18 ans dans des conditions suspectes en avril 2018, ont porté plainte pour homicide involontaire contre Le Havre AC (Ligue 2), où il était formé. L’injection d’un anti-inflammatoire est en cause.
Le Parisien vient de révéler que les parents de Samba Diop, le jeune espoir de 18 ans, décédé le 7 avril 2018 à la suite d’un arrêt cardiaque, ont déposé plainte contre l’association sportive du Havre AC (Ligue 2), un médecin et trois dirigeants du club normand (où il était formé), pour « homicide involontaire ».
« Le club ciel et marine a été notre famille pendant plus de quatorze ans, a expliqué Arame Diop, la maman, à nos confrères. Mon fils est né au Havre, il a commencé le foot au HAC à l’âge de 5 ans et s’apprêtait à passer professionnel. Cela me coûte énormément de faire cette démarche. Mais aujourd’hui, on se heurte au silence des dirigeants du club. Qu’ont-ils à cacher ? Samba mérite que la lumière soit faite. »
Moins de deux jours avant son décès, Samba Diop avait subi une piqûre anti-inflammatoire de la part du médecin du club (le Docteur Jean-Marc Poupel), qui avait diagnostiqué une tendinite à la hanche droite. C’est cette injection qui pose question.
Source : L’Equipe