LONDRES, 03 SEPTEMBRE – Le mercato estival 2025 a rendu son verdict, et c’est la Ligue 1 qui s’impose comme la grande gagnante en termes de solde financier.
Avec un excédent impressionnant de 345 millions d’euros, le championnat de France confirme sa réputation de ligue exportatrice de talents, où la balance des transferts penche nettement en faveur des ventes. Parmi ses joueurs les mieux transférés cet été, des sénégalais tels que Habib Diarra ou Jaydee Canvot, entre autres.
Depuis plusieurs années déjà, la Ligue 1 s’est imposée comme un vivier incontournable pour les grands clubs européens. Les pépites françaises ou formées en France partent à prix d’or, tandis que les investissements entrants restent maîtrisés. Le résultat est clair : un solde de 345 millions d’euros, loin devant ses poursuivants.
La Pro League belge surprend
La deuxième place de ce classement revient à la Pro League belge avec 218 millions d’euros de solde positif. Une performance remarquable qui s’explique par la stratégie des clubs belges, experts dans l’art de recruter des jeunes talents à bas prix avant de les revendre à forte valeur ajoutée. Le championnat belge confirme ainsi son rôle de tremplin vers l’élite européenne.
La Bundesliga et la Série A dans le top 5
La Bundesliga allemande complète le podium avec 186 millions d’euros. Les clubs allemands, réputés pour leur gestion financière rigoureuse, poursuivent leur politique de ventes stratégiques tout en restant compétitifs sportivement.
Derrière, on retrouve le championnat brésilien (Série A), qui avec 150 millions d’euros, profite de l’exportation massive de jeunes talents vers l’Europe. L’Eredivisie néerlandaise ferme le top 5 avec 144 millions d’euros, fidèle à sa réputation de championnat formateur et revendeur.
Les autres championnats en équilibre
La Championship anglaise, deuxième division outre-Manche, affiche un solde positif de 121 millions d’euros, preuve de la valeur de ses clubs malgré un niveau inférieur à la Premier League. La Superliga danoise (102 millions d’euros) confirme, elle aussi, son rôle de championnat formateur et exportateur.
Enfin, les divisions espagnoles se placent en bas de tableau : la Primera División avec 92 millions d’euros, et la Liga 2 avec 87 millions d’euros. La 2. Bundesliga allemande ferme ce top 10 avec 72 millions d’euros.
Un mercato révélateur des modèles économiques
Ce classement met en lumière les différents modèles économiques des championnats. La Ligue 1 française et la Pro League belge s’imposent comme de véritables “marchés de talents”, générant des bénéfices records grâce à leurs politiques de formation et de revente. À l’inverse, d’autres ligues, comme la Premier League anglaise, absente de ce classement, continuent d’afficher des déficits importants, illustrant leur dépendance à des investissements massifs pour attirer les stars du football mondial.
Le mercato 2025 confirme une tendance lourde : les championnats formateurs dominent les bilans financiers, quand les ligues acheteuses assument leur rôle de locomotive sportive, mais au prix d’un déséquilibre économique.