Le manager de l’équipe nationale de beach soccer, Ibrahima Ndiaye “Chita”, juge “faible” le niveau de l’édition 2021 de la Coupe d’Afrique des nations (CAN) de la discipline, qui se déroule actuellement au Sénégal.
“Nous devons à la vérité de dire que l’édition présente est faible”, a expliqué l’ancien milieu de terrain de l’équipe nationale dans les années 1970-1980.
S’il juge les niveaux des matchs Mozambique-Maroc (mardi) et Egypte-Maroc (mercredi) “acceptables”, le père fondateur du football de plage au Sénégal prévient que les futurs représentants africains au Mondial de la discipline en Russie, en juillet prochain, auront du pain sur la planche.
“Sur le plan technique, c’est faible par rapport au niveau mondial, on se fera sortir dès les premiers tours à la Coupe du monde avec ce que je vois”, a-t-il averti, soulignant que le Sénégal est son propre adversaire dans cette compétition (23 au 29 mai).
“Le sport, c’est l’humilité, je ne vais pas dire que c’est gagné d’avance pour la sélection nationale, mais ce qui est constant, [c’est que] nous sommes un cran au-dessus”, a-t-il relevé, appelant toutefois les Lions à faire preuve de concentration et de lucidité.
Contre la Tanzanie, en temps normal, le Sénégal devait écraser l’adversaire, mais, au finish, le score n’est que de 3-1, a-t-il déploré, notant qu’aucun but n’a été marqué dans les deux dernières périodes. Une telle situation ne devait pas être possible, selon lui.
La Tanzanie “aurait même pu faire déjouer l’adversaire si elle avait de la réussite”, a-t-il indiqué, appelant les joueurs à avoir à l’esprit qu’en football, tout se gagne sur le terrain.
Les demi-finales de la CAN de beach soccer auront lieu ce vendredi et opposeront le Mozambique à l’Ouganda et le Sénégal au Maroc.
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APS