La Super Coupe d’Europe 2025 restera dans les mémoires pour son scénario fou, mais aussi pour la prestation étincelante d’un joueur que le trophée a boudé : Pape Matar Sarr.
Pendant plus d’une heure, le milieu sénégalais a dicté le tempo du jeu, offert des solutions, et semblé posséder un aimant à ballon au bout de ses crampons. Tottenham menait alors 2-0, sûr de sa force, et rien ne laissait présager la tragédie à venir.
Un chef d’orchestre discret mais essentiel
Aligné en relayeur gauche aux côtés de Rodrigo Bentancur et João Palhinha, Sarr a été l’âme du milieu londonien. Récupérations hautes, passes cassant les lignes, déplacements intelligents : le joueur formé à Génération Foot a étouffé le milieu parisien, contraint de reculer. Sa vision du jeu a permis aux Spurs de créer des vagues offensives, concrétisées par deux coups de pied arrêtés transformés par Micky van de Ven et Cristian Romero.
Le tournant : sa sortie
Mais la 68ᵉ minute allait marquer un basculement cruel. Légèrement touché à la cuisse après un duel avec Manuel Ugarte, Sarr cède sa place. Les Spurs perdent alors leur métronome. Paris en profite. Plus de pressing coordonné, des lignes qui s’écartent… Lee Kang-in réduit l’écart à la 85ᵉ, avant que Gonçalo Ramos n’arrache l’égalisation au bout du temps additionnel. Aux tirs au but, le PSG s’impose 4-3.
Une défaite porteuse d’espoir
Si la médaille d’argent est amère, l’impact de Sarr dans cette finale ne passe pas inaperçu. Les observateurs louent sa maturité et sa capacité à prendre ses responsabilités dans les grands rendez-vous. À seulement 22 ans, il s’affirme comme un pilier incontournable de Tottenham et, plus largement, comme l’un des milieux les plus prometteurs d’Europe.
À Udine, la coupe a pris la direction de Paris. Mais dans le cœur des supporters londoniens, un nom a gagné en éclat : Pape Matar Sarr.