Le 1er septembre 2015 restera à jamais une date marquante dans l’histoire récente du FC Nantes. Ce jour-là, dans les toutes dernières heures du mercato, Papy Mison Djilobodji quitte les bords de l’Erdre pour rejoindre l’un des plus grands clubs européens : Chelsea.
Un transfert qui, dix ans après, continue de faire sourire Rémy Riou, alors capitaine des Canaris. Un départ inattendu vers les Blues
Révélé à Sénart-Moissy après son départ du Ndiambour de Louga, puis révélé à Nantes, Papy Djilobodji avait progressivement trouvé sa place en Ligue 1. Solide défenseur central, apprécié pour son engagement, il ne s’attendait pas lui-même à franchir un tel cap. Le FC Nantes non plus. En quelques heures seulement, Chelsea boucle son transfert, laissant le vestiaire dans la stupeur.
« C’était un bon joueur, mais quand même… Chelsea, tu vois », se remémore Riou, encore étonné de cette trajectoire fulgurante.
Fierté dans le vestiaire nantais
Si la surprise fut immense, la joie le fut tout autant. « On était tous super contents pour lui. C’est magnifique quand un coéquipier part dans un club comme ça. Ça change une vie », confie Riou. Pour les joueurs nantais, voir l’un des leurs rejoindre un club du calibre des Blues représentait une immense fierté.
L’expérience londonienne, toutefois, n’a pas été à la hauteur des attentes. Djilobodji n’a disputé qu’un seul match officiel avec Chelsea, en Coupe de la Ligue, avant d’être prêté au Werder Brême puis transféré à Sunderland. Malgré tout, ce passage express à Stamford Bridge a ouvert à l’international sénégalais les portes d’une carrière européenne bien remplie, notamment en Allemagne et en Angleterre.
Dix ans après, un souvenir intact
Aujourd’hui, Riou ne retient que le positif : « À Chelsea, ça reste un gros club, un des plus grands du monde. » Entre étonnement et admiration, ce transfert symbolise ces coups de théâtre qui rythment le football et marquent à jamais la mémoire des supporters.
À Nantes, le départ de Djilobodji vers Chelsea demeure l’un des plus surprenants et les plus commentés du XXIᵉ siècle.